logo symphonie

Mode d’emploi

La recherche peut se faire par critère unique ou en croisant les requêtes des divers menus déroulants. Il n’y a pas de recherche libre.

La base de données propose une multitude de champs d’interrogation :

La rubrique par effectif forme une recherche qui se suffit à elle-même. Elle est un peu plus complexe que les autres types de recherche, mais très précise, elle permet d’appréhender le répertoire en triant les œuvres suivant le type d’instruments présents et le nombre exact d’instruments par pupitres de vents.

Après affichage d’une page de réponse, il est à chaque fois possible d’affiner ou de relancer les recherches en cliquant sur une de ses informations en bleu, il est aussi possible de re-trier les tableaux (tableaux de concerts notamment) en cliquant sur l’en-tête de l’une ou l’autre de ses colonnes.

Ne pas oublier de valider les choix pour lancer les recherches (bouton en bas de la colonne de gauche et, pour l’effectif, en bas à droite).

Évolution, enrichissements à venir

Cette base de donnés est encore en conception, certaines rubriques sont donc en cours d’aménagement et de finalisation. Les notices biographiques ne sont pas encore toutes saisies, celles qui manquent arriveront progressivement. Les notices d’institutions musicales ou celles des chefs d’orchestre sont également à compléter. D’autres informations parcellaires ne peuvent quant à elles, en l’état actuel des recherches, être complétées.

Si le lecteur tombe sur une coquille, repère un problème d’affichage ou une incohérence quelconque au fil de ses recherches, il est invité à nous le signaler par la page « Contacts » et nous l’en remercions d’avance.

imprimer la page

Louis Jacques PRINTEMPS (dit) (1800-1837)

Louis-Jacques Printemps, lithographie de Gengembre (L. Danel)
Louis-Jacques Printemps, lithographie de Gengembre (L. Danel)

Louis Jacques pour l’état civil, le compositeur reprend le nom de Printemps que sa famille avait adopté depuis quelques générations – surnom de soldat vraisemblablement attribué à l’un de ses ancêtres. Installé à Lille, son père jouait dans les bals et tenait un commerce d’instruments.

Remarqué par la communauté musicale de Lille, Louis-Jacques obtient en 1820 une bourse de l’administration municipale pour aller étudier à Paris. Il y suit l’enseignement de Cherubini, puis rentre dans la classe de Contrepoint et Fugue de Fétis.

Dès son retour à Lille, il se réjouit de pouvoir faire entendre ses premières compositions pour orchestre à l’occasion d’un concert donné par la célèbre Mlle Dorus, soprano réputée de l’Opéra de Paris. Le public n’est malheureusement pas au rendez-vous et la presse se fait l’écho d’un échec qu’elle attribue à l’attrait insuffisant du compositeur et de son ami Brun-Lavainne, clarinettiste avant d’être écrivain.

Sa symphonie, d’abord tronquée par la société d’amateurs parce que jugée trop longue, est accueillie avec une certaine froideur. Comme celle de Ferdinand Lavainne, elle lui vaudra néanmoins en 1836 une médaille de l’Association lilloise. Fin 1837, Berlioz a eu en main cette symphonie, ainsi qu’un Te Deum et plusieurs quatuors de violons. Les lecteurs de la Revue et Gazette musicale découvrent alors, quelques semaines après un premier article sur Lavainne, le vivier musical de Lille et le talent prometteur du jeune compositeur. Si Berlioz souligne certaines subtilités harmoniques de la symphonie, apprécie la vivacité et l’élégance mélodique de son style, il regrette cependant quelques effets d’instrumentations trop communs ainsi qu’une trop grande fidélité aux maîtres classiques d’où un manque d’originalité dans la succession des événements musicaux.

Printemps enseigne quelque temps et, encouragé par un comédien lillois, commence un opéra-comique sur le sujet des Trois Sultanes – « vieillerie prétentieuse », nous rapporte Brun-Lavainne, maladroitement adaptée en un livret « ennuyeux et sans couleur ». Pas de chance à nouveau pour le compositeur lorsque le théâtre de Lille décide de retirer l’œuvre du répertoire : l’opéra ne verra pas le jour, bien que le compositeur en ait déjà réalisé, à ses frais, la copie de toutes les parties.

Printemps tente en vain de se faire connaître à Paris. Il y présente plusieurs de ses ouvrages mais revient sans réel succès à Lille où il est nommé chef du corps de musique des Sapeurs-pompiers, fonction qu’il refuse.

Printemps a laissé beaucoup d’ouvrages inédits tels que sa Grande Symphonie ou son opéra Roxelane et Solimart.

Son catalogue contient les publications suivantes :

Musique instrumentale

Musique vocale

Sources Texte
BRUN-LAVAINNE Elie, Revue du Nord. Archives de l'Ancienne Flandre

Symphonies

Grande symphonie

Concerts

1836

17 décembre, Lille, Académie de musique [de Lille], Grande symphonie

 

retour en haut de la page

 

--------------------
---------------------