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Victor DELANNOY (1825-1887)

Violoniste, compositeur et chef d’orchestre, directeur de l’Académie de musique de Roubaix, professeur d’harmonie et de musique d’ensemble à l’Académie de Lille.

Victor-Alphonse Delannoy est né à Lille le 25 septembre 1828.

En 1836, à peine âgé de huit ans, il entrait dans l’Académie de Lille, pour suivre le cours de solfège, et, deux ans après, était admis dans la classe de violon de M. Muller. Il obtenait la 1er prix de dictée musicale en 1840, le 1er prix de solfège en 1841 et le 1er prix de violon en 1844. Tout en suivant le cours de violon, il travaillait l’harmonie sous la direction de M. Baumann, et le piano sous celle de M. Charles Wughs fils.

En 1843, n’ayant encore que quinze ans, il faisait partie de l’orchestre du Théâtre comme premier violon.

En 1850, V. Delannoy entrait au Conservatoire de Paris dans la classe de haute composition, dirigée par Halévy, et, en 1854, il obtenait le 2me grand prix de Rome.

Il revenait à Lille, et, en 1855, était nommé chef d’orchestre de l’Association musicale et chef de la musique des Canonniers sédentaires.

Bientôt la municipalité de Roubaix le choisissait pour directeur de son École de musique, et, en 1857, le plaçait à la tête de la Grande Harmonie.

En 1864, on créait à l’Académie de Lille une classe d’harmonie et V. Delannoy en prenait la direction qu’il conserva jusqu’en 1875.

Il conserva la direction de l’Académie de musique et de la Grande Harmonie de Roubaix jusqu’en 1886. L’état de sa santé le força à cette époque à donner sa démission de ce deux fonctions et il fut nommé directeur honoraire.

Il reçut à cette occasion de nombreuses marques de sympathie de ses concitoyens d’adoption, sympathie qui était accordée à l’homme privé et à l’artiste.

Sous sa brillante direction, la Grande Harmonie de Roubaix remporta de magnifiques succès. En 1861, au concours d’Amiens, en division d’excellence, elle obtint le 1er prix d’exécution et le 1er prix de solo.

En 1868, au concours du Havre, en division d’excellence, elle obtint à l’unanimité le 1er prix de lecture à vue, le 1er prix d’exécution et le 1er prix de solo.

En 1878, au grand concours de Paris, en division d’excellence, la Grande Harmonie obtint un remarquable succès ; avec les premiers prix de lecture à vue et d’exécution, le jury lui décerna le grand prix unique international.

Ces grands succès font autant d’honneur aux musiciens de la Grande Harmonie qu’au savant chef qui les avait formés.

En 1879, V. Delannoy avait été choisi comme chef d’orchestre et professeur de la classe d’ensemble instrumental de l’Académie de Lille.

Avant son entrée au Conservatoire de Paris, V. Delannoy avait composé huit ouvertures pour symphonie et trois ouvertures pour musique militaire, dont une avait été couronnée au concours fondé, en 1849, par le Ministre de la Guerre. Le jeune artiste travaillait toujours, et, pendant son séjour à Paris, il donnait un opéra en un acte ; une cantate à trois voix avec accompagnement d’orchestre : le Rocher d’Appenzel, qui lui valut une médaille d’or de la Société des sciences et des arts de Lille (1858) ; une grande scène à trois voix avec accompagnement d’orchestre : Acis et Galathée ; puis la grande scène aussi à trois voix avec accompagnement d’orchestre : Francesca de Rimini, qui lui valut le second grand prix de Rome.

V. Delannoy a laissé des œuvres de grand mérite : Tohic, grand trio de scène ; une Fantaisie originale ; un Premier Morceau de symphonie ; une Première Marche triomphale qui fut jouée par l’orchestre du Théâtre de la Monnaie. Deux grandes marches pour musique militaire, dont une imposée en division d’excellence au concours de Cambrai en 1880 et l’autre au concours de Roubaix en 1882 ; une grande marche aux flambeaux imposée aussi au concours de Roubaix en 1882, une œuvre de très grand mérite ; un grand nombre de chœurs et des morceaux pour chant, piano et violon et d’airs variés pour musique militaire.

V. Delannoy, nommé Officier d’Académie en 1878, avait reçu les Palmes d’Officier de l’Instruction publique en 1886, au moment où il prenait sa retraite. V. Delannoy a succombé aux suites d’une longue et douloureuse maladie le 27 octobre 1887.

On lui connaît une symphonie (Auguste Gaudefroy mentionne seulement un Premier Morceau de symphonie).

Dans son ouvrage consacré à l’une des deux principales sociétés orchestrales de Lille, Auguste Gaudefroy reproduit plusieurs programmes de concerts où l’on peut voir que la Symphonie de Victor Delannoy y est entendue à deux reprises au moins. Le 11 décembre 1869, la seconde partie du concert s’ouvre sur un mouvement seul tandis qu’en mars 1872, le programme indique une Symphonie, sans autre précision, ce qui laisserait supposer une œuvre complète. La longueur du programme correspondrait néanmoins mieux à un mouvement seul, comme l’indique la liste des ouvrages établie par Auguste Gaudefroy. La presse nationale spécialisée ne rend pas compte de ces exécutions.

Sources
Auguste GAUDEFROY, Académie de musique de Lille, succursale du Conservatoire de Paris, Lille, L. Quarré, 1891, p. 287-290

Symphonies

Symphonie

Concerts

1869

11 décembre, Lille, Cercle du Nord [Lille], Symphonie

1872

mars, Lille, Cercle du Nord [Lille], Symphonie

 

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