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Mode d’emploi

La recherche peut se faire par critère unique ou en croisant les requêtes des divers menus déroulants. Il n’y a pas de recherche libre.

La base de données propose une multitude de champs d’interrogation :

La rubrique par effectif forme une recherche qui se suffit à elle-même. Elle est un peu plus complexe que les autres types de recherche, mais très précise, elle permet d’appréhender le répertoire en triant les œuvres suivant le type d’instruments présents et le nombre exact d’instruments par pupitres de vents.

Après affichage d’une page de réponse, il est à chaque fois possible d’affiner ou de relancer les recherches en cliquant sur une de ses informations en bleu, il est aussi possible de re-trier les tableaux (tableaux de concerts notamment) en cliquant sur l’en-tête de l’une ou l’autre de ses colonnes.

Ne pas oublier de valider les choix pour lancer les recherches (bouton en bas de la colonne de gauche et, pour l’effectif, en bas à droite).

Évolution, enrichissements à venir

Cette base de donnés est encore en conception, certaines rubriques sont donc en cours d’aménagement et de finalisation. Les notices biographiques ne sont pas encore toutes saisies, celles qui manquent arriveront progressivement. Les notices d’institutions musicales ou celles des chefs d’orchestre sont également à compléter. D’autres informations parcellaires ne peuvent quant à elles, en l’état actuel des recherches, être complétées.

Si le lecteur tombe sur une coquille, repère un problème d’affichage ou une incohérence quelconque au fil de ses recherches, il est invité à nous le signaler par la page « Contacts » et nous l’en remercions d’avance.

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Léonce COHEN (1829-1901)

Signature autographe de Léonce Cohen en fin du manuscrit de sa symphonie
Signature autographe de Léonce Cohen en fin du manuscrit de sa symphonie

Issus de deux familles de commerçants porcelainiers, les parents de Léonce Cohen côtoient les milieux artistiques et humanistes parisiens. Sœur d’un écrivain, sa mère Merline Weil est la grand-tante de Marcel Proust et d’Henri Bergson tandis que son père, Benoist Cohen, fut président du Comité consistorial de secours et d’encouragement des israélites de Paris et devint, en avril 1852, le premier directeur de l’hôpital Rothschild de la rue de Picpus. C’est donc dans un milieu culturel favorable que se révèlent très tôt les aptitudes du jeune musicien.

Léonce Cohen entre au Conservatoire de Paris à l’âge de treize ans et y obtient son Premier Prix de solfège en 1842. Il y étudie le violon dans les classes de Massart et Alard avant de se mettre à l’alto, et suit également les cours d’orgue de Benoist. Élève de Leborne en composition, il remporte un Deuxième Second Grand Prix de Rome en 1851 puis le Premier Grand Prix en 1852 – année de la première tentative de Saint-Saëns – avec la cantate sur Le Retour de Virginie de Rollet. Alors altiste au Théâtre-Italien, il doit abandonner sa place le temps de son séjour italien à la Villa Médicis. C’est là qu’il écrit sa symphonie, un « envoi de Rome » de troisième année.

Attiré comme une grande partie de ses contemporains par la scène, il parvint à faire jouer Mam’zelle Jeanne en 1858 aux Bouffes-Parisiens, puis Bettina aux Fantaisies-Parisiennes en 1866, mais sans réel succès. Son nom reste surtout lié à un ouvrage théorique : L’École du musicien, ou solfège théorique et pratique, avec accompagnement de piano (1862) qui reçut un accueil très favorable des membres de l’Institut.

Il fut aussi altiste à la Société des concerts des Conservatoires à partir de 1875.

Sources Texte
FETIS, François-Joseph, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, Paris, Firmin-Didot, vol. 1, 2/1868
FAUQUET, Joël-Marie, Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, 2003

Symphonies

Symphonie en FA, composition : 1856 (envoi de Rome, 3e année)

Concerts

1859

1 mai, Paris, Salle Bonne-Nouvelle, Symphonie

 

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